Le Papillon (Janvier 2008)
L’inspiration d’Alfredus
Il tourne, il vire, il part, il revient car c’est ici que Alfredus peint. Ce sont les paysages de la Guadeloupe, les gueules de l’île, qu’il retient sur de grands panneaux ou de grandes toiles. A coup de bombes ou de pinceaux, Alfredus fixe ses coups de gueule, ses coups de coeur et tord le cou aux coups du sort. Un électron libre en pleine nature… On percute forcément !
Si vous souhaitez avoir des frissons, des sensations, précipitez-vous aux prochaines expositions (trop rares) d’Alfredus. Ses oeuvres, petites ou grandes, séduisent, attirent, enchantent. C’est beau ! Que vous soyez mélomane ou musicien, tendance nature ou culture, les tableaux de l’artiste peintre détonnent singulièrement dans le paysage artistique Guadeloupéen. Il ne revendique rien si ce n’est l’harmonie, aime ce qui l’entoure, protège son environnement et observe.
MANIERE DE VOIR POUR ETRE
Des regards passionnés animent ce jeune homme pétri de talent. Ses sujets sont à son image, bouillonnants intérieurement, expressifs dans le regard et l’attitude, si discret dans le verbe. Il parle de l’acrylique, de l’huile, de ses techniques avec la distance qui caractérise les puristes. Entre bombes et pinceaux traditionnels, il exprime tant de sentiments et de sensations universelles. Dans ses “sous-marines”, nos yeux plongent dans les profondeurs des bleus intenses. Dans ses portraits ce sont les regards qui nous absorbent. Il n’en fait pas trop, pas assez même, il est ainsi Alfredus. Il aimerait tant de choses ! Que les “graffeurs” soient vraiment reconnus, que des lieux soient vraiment destinés à la création, que… le temps ne s’arrête jamais pour pouvoir créer toujours et encore.
Sophie Garcia-Lopez